REIGNAC s’engage à défendre la vie de notre sol et à transmettre à nos enfants un terroir préservé.
Château de REIGNAC est un domaine unique constitué de 145 hectares dont 75 plantés en vigne et l’autre moitié répartie en forêt (35 hectares au cœur de la propriété), d’un grand lac, de prés, de zones humides, d’un parc, de jachères tout un univers avec une biodiversité protégée et surveillée hébergé par notre sol.
Comme le dit Gilles Boeuf, spécialiste de la physiologie environnementale et de la biodiversité « Le vivant, c’est à dire ce qui vole, qui pousse et souvent même ce qu’on ne voit pas. Dans cette dénomination se trouvent tous les êtres vivants, leur environnement et leur modus vivendi ensemble ». A REIGNAC toute une équipe sous l’impulsion d’une famille engagée les Vatelot propriétaire depuis 1990, s’attache à préserver la biodiversité de notre terroir pour pouvoir transmettre aux générations à venir une nature vivante.
Nos actions concrètes :
- La vigne ayant besoin de champignons naturellement présents dans notre sol, nous avons privilégié l’arrêt d’anti-botrytis depuis plusieurs années. Ainsi, la symbiose du réseau mycélien permet la collecte de gouttelettes d’eau sur les racines des plantes (mycorhize) une assimilation optimale des nutriments présents dans le sol. Comme dit l’adage « on a souvent besoin d’un plus petit que soi » J de Lafontaine.
- Pour maintenir la vie du sol, nous privilégions le travail mécanique sous le rang et avons abandonné depuis 2010 toute forme de désherbage (suppression de tout herbicide) et labour qui blesse les champignons.et leurs réseaux micellaires. Notre volonté : garantir l’existence des micros organismes et maintenir la vie de notre sol sur tous nos terroirs.
- Nous veillons également à la reforestation de nos espaces avec un suivi très rigoureux des programmes de replantation du parc, les arbres n’étant pas seulement des puits de carbone mais également des niches pour la biodiversité et la faune qui peuplent notre forêt (35 hectares) au cœur de notre propriété. Forêt dont on retrouve des traces sur des registres médiévaux.
- Une étude réalisée en coopération avec L’INRA de Bordeaux il y a quelques années, nous a permis de mettre en évidence l’impact positif indiscutable des bois répartis sur la propriété quant à la lutte contre l’oïdium avec l’observation sur certains de nos chênes d’ampélomices un champignon parasite qui combat naturellement l’oïdium. Mais également quantifier l’impact sur des parasites de la vigne comme le ver de grappe (un papillon ravageur des grappes) moins présents sur les parcelles proches de notre forêt.
- La création d’une bambouseraie, de 3 500 m2 dédiée au traitement naturel des eaux, un système vertueux (phytoremediation) qui permet via l’épuration des eaux usées par les bambous, se nourrissant des particules polluantes contenues dans l’eau collecté sur la propriété tout en entretenant un piège à CO2 et assurant l’évapotranspiration. Nous rejetons dans notre forêt uniquement de l’eau pure exempte de tous métaux lourds ou polluants.
- Mise en place d’un programme d’analyse de nutrition du vignoble à l’écoute des besoins de chaque parcelle, du sur mesure suivant des analyses régulières sur feuilles, sur baies, du sol et sous-sol à des moments clefs du développement : pour un état des lieux des divers équilibres minéraux nous indiquant le niveau de fonctionnement de la photosynthèse et de l’assimilation des minéraux indispensable à l’élaboration d’une vendange de qualité à la résistance naturelle des ceps aux divers ravageurs et à la pérennité du vignoble. Cela nous a permis notamment de renforcer les défenses naturelles contre le Botrytis et ainsi abandonner les pesticides contre ces champignons.
Mais également :
- L’ensemble de la propriété gère ses déchets, triant et retraitant via une association CEPAGES aussi bien les papiers, cartons, huiles usagées, solides imprégnés, filtres à huile, bombes aérosol ferraille …
- Sensibilisé par notre emprunte carbone, nous avons opté pour des cartons avec des matières premières éco régionales bio-sourcées avec des impressions encre à eau – pour nos bouteilles nous avons sélectionné une gamme ecova moins lourdes et nos étiquettes sont désormais imprimées sur du papier bio-sourcé.
- Nous avons fait le choix d’abandonner tous les produits ayant des classes toxicologiques dangereuses plus de CMR ni de perturbateurs endocriniens avérés depuis plusieurs années ; plus de 60% des produits choisis utilisables en culture biologique, les autres étant sélectionnés en fonction de leur capacité à ne laisser aucun résidu dans les vins.
REIGNAC a la chance d’avoir différents terroirs géographiques très tranchés qui se côtoient, le meilleur des terroirs des rives droite (argilo-calcaire) et gauche (grave) qui nous permet année après année de capitaliser des terroirs adaptés aux conditions climatiques. Nous avons apprivoisé nos terroirs et nous orientons vers des essais sur des vinifications par cépage et terroirs ;
Mais nous en reparlerons prochainement
2023 à suivre …..